Soir Tard (Gibbs)

Admin Messages : 262 Date d'inscription : 19/04/2008 Age : 34

Sujet qui ce passe le soir même que le sujet : Besoin d'informations, au Laboratoire

Sujet qui se passe en même temps que le sujet : L'arrivée d'un nouveau dans la ville[libre], à l'hôtel

Il est tard et Jenny vient enfin de terminer sa journée de travail. Elle ne s'en plait pas, car aujourd'hui, la journée a été plutôt dure pour elle. Elle a dû remplir des tas de papiers. Manteau sur le dos et sac à main à l'épaule, elle descend les marches tranquillement, car il fait noir dans la pièce.

Messages : 225 Date d'inscription : 20/04/2008 Localisation : Washington DC

***** Premier Post *****

Cela fait bientôt deux heures que l'agent Gibbs avait renvoyé le reste de son équipe. Oh bien sûr, ils avaient protesté. Mais il les voulait frais et dispo pour le lendemain. Il faut dire que ces derniers temps, ils n'étaient pas gâtés avec leurs affaires. Rien ne se déroulait comme à l'accoutumée. Les enquêtes piétinaient, faute de preuves ou d'indices suffisants. Bien entendu, rien n'énervait plus l'ancien Marines. Raison pour laquelle lui était toujours là, à essayer de trouver le lien improbable qui dénouerait une affaire.

Machinalement, il faisait défiler sur son écran les protagonistes de l'histoire. Il connaissait par coeur chaque détail sur chacun d'eux. Et il lui semblait même qu'il aurait réciter de mémoire jusqu'à leur numéro de sécurité sociale, tant il les avait lus à la recherche de ce qui lui manquait.

L'open-space s'était vidé sans qu'il s'en rende vraiment compte. Il s'était juste accordé une pause pour un café salvateur. Café qui lui faisait à présent à nouveau défaut. Rhaaa à quand un Starbucks directement au sein du NCIS. Ca lui ferait gagner un temps précieux! Il ne leva pas le nez de son écran en entendant des pas dans l'escalier. Il regarda juste sa montre. Bon sang 23h passé, enfin ça ou une insomnie à poncer son bateau, ça revenait au même.

Il avait bien sûr reconnu le pas léger de la directrice, mais ne cilla pas pour autant. Il en fallait plus pour déconcentrer l'ancien Marines.
- Tu finis encore bien tard, Directrice? Fit-il un peu plus fort qu'il l'aurait voulu, vu le calme ambiant, et toujours les yeux rivés sur son écran.

Admin Messages : 262 Date d'inscription : 19/04/2008 Age : 34

Jen, qui se pensait seule au bureau ce soir, sursaute en entendant la voix de Gibbs, son coeur fit trois tours. Une chance qu'elle tenait la rampe, sinon elle serait probablement tombée et elle aurait déboulé les marches. Quels auraient été les commentaires de Tony le lendemain en voyant la directrice avec quelques grafignes et peut-être quelques bleus sur le visage? Elle n'ose même pas y penser. Rendue au milieu de l'escalier, elle tourne la tête vers la voix et réussit seulement à voir Gibbs avec la lumière que dégage son écran d'ordinateur.

Une directrice n'a jamais d'heure précise pour terminer. Par contre, toi, tu es tard au bureau... tu flânes au bureau. Une chance que je te connais, sinon je pourrais bien appeler la police pour leur dire que tu fais du camping au bureau.

Elle descend la dernière moitié de l'escalier et se rend au à Gibbs. Elle se permet de s'asseoir sur le coin du bureau. Un coup d'oeil à l'écran, elle se demande bien ce qui attire autant l'attention et la concentration de Gibbs. Elle quitte les yeux de l'écran et le regarde avec un sourire.

Tu devrais entrer chez toi pour te reposer, il se fait tard.

Messages : 225 Date d'inscription : 20/04/2008 Localisation : Washington DC

Le senior agent laissa la jeune femme s'approcher sans lui porter plus d'attention, toujours obnubilé par ses affaires. Son trait d'humour était évidemment passé à l'as. Elle pouvait bien appeler qui elle voulait, le président en personne si ça lui chantait, il n'en aurait pas moins continué.

Sans bouger, il arqua toutefois un sourcil en la voyant s'installer sur son bureau. Et sa dernière phrase fit toutefois mouche, il finit par lever doucement les yeux vers elle sans trop d'expression, comme bien des fois chez lui.
- J'imagine que je dois prendre ça comme un ordre?

A quoi bon rentrer? Il savait déjà que toute heure passée à essayer de dormir serait une heure perdue. Enfin, ca ne l'empêcherait de faire avancer sa réflexion dans un sens, mais il savait aussi qu'il lui manquerait tel ou tel élément, et alors il lui viendrait l'envie irrépressible de retourner au bureau. Alors à quoi bon?

Il replongea vers son écran avec un très léger sourire en coin, parce qu'il savait déjà que Jen n'allait pas apprécier qu'il ne bouge pas d'un millimètre. C'était une évidence.

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Jen le regarde sans rien dire un moment. Cet homme a vraiment une tête dure et veut vraiment entendre ce qui lui tente. Elle sait que personne ne l'attend à la maison et que ça doit être ennuyant, mais elle non plus, elle n'a personne à la maison et elle ne reste pas pour autant au bureau. Il est bon de temps en temps de se changer les idées avec un film ou un peu de musique. Lui, il ne se lève pas, mais elle, elle se lève du bureau et étire son bras pour fermer l'écran.

Allons prendre un café quelque part. Il y a probablement un café ouvert 24 heures sur 24, allez, debout!

Elle n'est pas certaine qu'elle va réussir à le faire lever, mais elle ne perd rien à essayer! L'écran de l'ordinateur fermé, Jen se met devant le bureau de Gibbs, les bras sur la taille et le regarde.

Messages : 225 Date d'inscription : 20/04/2008 Localisation : Washington DC

Son sourire se renforça un peu plus avant qu'il ne s'efface. Elle n'avait évidemment pas répondu à sa question. Rien d'étonnant. de toute façon, il n'en faisait toujours qu'à sa tête. C'était de notoriété commune, et surtout ce n'était pas à Jen qu'il allait l'apprendre. Depuis le temps...

Au moment où elle s'apprêta à éteindre l'écran, car il en était convaincu c'est bien ce qu'elle essayait de faire, d'un geste vif, sans crier gare, sa poigne ferme saisit la fine main à la volée, interrompant son geste. L'étreinte n'avait rien de violent, mais l'empêchait juste d'agir. Elle eut alors le meilleur des arguments. Forcément si on l'attaque avec ses points faibles... et sa drogue en était bien évidemment un.

Il relâcha doucement la main emprisonnée et la laissa accomplir son office. Le peu de lumière irradiant de l'écran disparue alors, les laissnt quasi dans le noir. Seules les lumières diffuses de la ville en face le long du Potomak dispensait une douce lumière tamisée à travers la baie vitrée. C'en aurait été presque romantique. Enfin en même temps pour Gibbs...

Il brisa une nouvelle fois le silence qui s'était installé.
- De toute façon, de nous deux, tu as toujours eu le dernier mot, n'est-ce pas?

Car à bien y regarder, même s'il se défendait toujours, c'est toujours elle qui décidait de tout. Comme de son parachutage à la tête du service, ou bien leur rupture par exemple... Oui, remarque un rien acerbe, mais c'était son genre aussi. Attaquer pour éviter de se défendre...

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Elle ne dit pas un mot à Gibbs, par rapport, à sa main qui retient son bras. Elle vit seulement des sensations du passé remonter à la surface. Il y a longtemps qu'il l'a touchée comme il vient de le faire. Il n'est pas facile pour Jen de tenter de parler du passé. Par risque de créé un départ de la part de Jethro, elle préfère ne rien dire sur leur relation.

Effectivement, les lumières de la ville sont leur seule source de lumière. Pour sortir du noir, Jen se dirige vers la baie vitrée, où elle appuie ses bras contre le rebord et, dos à Gibbs, elle regarde à l'extérieur. 23 heures et la ville est toute aussi illuminée, on pourrait croire que Washington est une ville où l'action se passe 24 h sur 24 sans arrêt. Il y a autant d'oiseaux de nuit que d'oiseaux de jour et peut-être même des d'oiseaux qui représentent le jour et la nuit en même temps, comme Gibbs, qui ne semble pas dormir vraiment... peut-être deux ou trois heures par nuit, mais sans plus. La directrice s'est toujours demandée comment il fait pour vivre avec peu d'heures de sommeil dans le corps. Il a beau se carburer au café, mais il me semble qu'un jour, le café ne fera plus son effet.

Effectivement, tu as raison, j'ai toujours le dernier mot, car je suis la directrice. Tu serais le directeur que tu aurais le dernier mot toi aussi.

Une petite brise d'air frais traverse la pièce. C'est en se demandant d'où vient ce petit vent que Jen se retourne et voit le ventilateur de Gibbs qui fonctionne. Voulait-il lui faire une blague ou il a vraiment chaud? De son regard émeraude, elle balaie la pièce, qui est totalement plongée dans le noir. Aucun ne bruit se fait entendre, sauf le bruit de la ventilation. Pourquoi ne parvient-elle pas à trouver quelque chose à dire? Est-ce la fatigue ou tout simplement l'ambiance qui fait en sorte qu'elle se taise et qu'elle aime mieux les faits et gestes?

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Les sens toujours affutés, Jethro a bien senti la légère gêne de la jeune femme lorsqu'il a contrarié son geste. Après de là à en déduire que c'était le contact ou simplement le fait qu'il ait stoppé son action, c'était un autre monde. Mais il fallait bien avoué qu'il aimait la troubler de la sorte, particulièrement elle.

Une nouvelle fois, pas de réponse à sa question. Ca devenait une manie. L'agent la regarde partir, il décide qu'il va être temps d'en faire de même. Après tout il est tard, effectivement. Il la voit alors faire un tout droit pour se planter devant la baie vitrée, au lieu d'obliquer vers les ascenseurs. Un sourire en coin se dessine sur le visage de l'ex-Marines d'autant que la directrice lui répond enfin. Pourquoi il la sentait venir cette remarque?

Pour le dernier mot, il l'enviait un peu, quoique au final il l'avait quand même souvent à bien y regarder. Mais en revanche pour le job, il le lui laissait bien volontiers. Pour l'avoir remplacée une paire de fois, il avait vu ce que c'était pleinement, et pour rien au monde il aurait échangé sa place avec la sienne.
De toute façon, lui et la diplomatie, il savait depuis bien longtemps que ça faisait deux.

Sans bruit, comme à son habitude, il l'avait rejoint pour se positionner juste à côté d'elle. Si bien que lorsqu'elle se retourna, il avait disparu de son champs de vision. La sentant scruter les lieux, il se manifesta, doucement, pas la peine de lui faire faire une crise cardiaque, non plus.
- Je sais, j'ai oublié de l'éteindre.

Quoi? C'était pas à ça qu'elle pensait à cet instant? Il l'aurait parié pourtant, lui aussi sentait ce petit courant d'air.

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Une fraction de seconde, elle pensait qu'elle était seule dans la pièce. Ça l'aurait bien été le genre à Gibbs de prendre ses choses et de partir pour ne pas avoir à écouter le silence de Jen une fois de plus. En entendant la douce voix base de Leroy à ses côtés, elle ne peut que sourire. Une question qu'elle se pose souvent, pourquoi quand il fait noir tout le monde est porté à chuchoter? Ça doit être l'influence des films d'horreur! Le noir représente la peur, mais parfois dans le noir, on fait des tas de choses qui n'ont aucun lien avec la peur.

Elle tourne sa tête vers Gibbs et lui sourit. La lumière tamisée de la ville permet à peine de voir le bleu des yeux de son ancien amant passionné. Que va-t-elle lui demander maintenant? Allons-nous prendre ce café? Allons-nous chez toi, je pourrais t'aider avec ton bateau... Jamais elle oserait lui demander ça. Qu'est-ce qu'elle pourrait bien lui dire qui ne brisera pas totalement le silence et l'ambiance dans lesquels ils sont plongés en ce moment?

Tu t'ennuies seul chez toi, c'est pour ça que tu passes tes journées au bureau? Tu sais, je sais c'est quoi la solitude. Je suis dans le même bateau que toi. J'entre seule chez moi en sachant très bien que personne ne m'attend. Je mange seule chez moi, je passe mes nuits dans un grand lit vide. J'ai peur au moindre bruit qui me réveille la nuit... mais c'est la vie, je n'y peux rien. Avec les années, j'ai appris à m'endurcir!

Ce n'est pas très intelligent ce qu'elle vient de dire, mais c'est sorti tout seul de sa bouche, comme si Gibbs était son confident. Chose certaine, elle sait qu'avec lui, rien ne risque de s'ébruiter. Il est vrai qu'elle commence à avoir besoin de chaleur humaine, mais elle ne le démontre pas... du moins, c'est ce qu'elle pense, car les autres doivent probablement la voir autrement.

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Gibbs avait les yeux rivés sur la magnifique vue illuminée devant eux. Il avait biens senti le regard de la directrice, mais il ne bougea pas pour autant. Lorsqu'elle reprit la parole, il ne broncha pas pas plus. Vrai que ces derniers temps, il était un peu seul, mais c'était transitoire. Et puis, il n'était pas homme à s'ennuyer quoique Jen puisse en penser.
Il arqua méchamment un sourcil au fil de son monologue. Whaouh c'était un sacré aveu qu'elle lui faisait là. L'ancien Marines en resta muet. Quoi dire après cela? Il laissa un temps, puis se tourna vers sa viel... son ancienne complice.

Il la regarda gravement, et posa une main bienveillante sur son épaule.
- Je sens que tu n'as pas trop le moral toi en ce moment?

Lui n'était peut-être pas au mieux, mais il allait bien. Ses insomnies, c'étaient chronique et ce depuis des années. Bon certes ça s'atténuait nettement quand sa vie sentimentale s'améliorait, mais rien à voir avec une vraie déprime comme semblait traverser Jen. Evidemment, il n'aimait pas, mais alors pas du tout la voir comme ça. Sa tirade ressemblait presque à un appel à l'aide pour le coup.

Il lui sourit alors tendrement.
- Si tu as besoin de parler, n'hésite pas.

Lui ce n'était pas son fort de parler. Mais écouter, ça, il pouvait. Sans problème.

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Jen sourit à la dernière parole de Gibbs. Il sera désormais son confident, celui à qui elle peut parler à coeur ouvert. Pourquoi rencontrer des psychologues quand tu as une oreille qui t'écoute, une oreille dont tu sais qu'elle restera toujours muette et que jamais ce qu'elle entend, elle va le dévoiler aux autres. La directrice avait peut-être décidé de couper les ponts avec le marines, mais elle a toujours un petit, dire même minuscule sentiment face à son complice du temps passé.

Au travail, Jen fait exprès pour accumuler des dossiers sur le coin de son bureau, pour qu'au moins, une journée par semaine, elle entre chez elle tard. C'est un bon moyen pour passer moins de temps chez soi. Son travail était-il un cadeau du ciel? Des horraires irréguliers, des appels la nuit, c'était un vrai cadeau pour elle qui est seule! D'un côté, elle adore son travail, mais de l'autre, elle regrette d'avoir laisser un homme comme Gibbs lui glisser entre les doigts. Elle ne peut pas trop s'en vouloir, car son travail était SA priorité. Aujourd'hui, est-ce qu'elle a changé de priorité en réalisant qu'elle vieillit et qu'elle est seule? Veut-elle vraiment finir ses jours seule? Des tas de questions se bousculèrent dans sa tête.

Merci... je suis là pour toi aussi, même si je sais que parler, ce n'est pas ton fort.

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Gibbs nota de suite l'effet que les quelques mots qu'il venait de dire avaient fait son effet sur son amie. Il acquiesça d'un léger hochement de tête lorsqu'elle le remercia, et ne put réprimer un franc sourire lorsqu'elle lui précisa qu'elle serait elle aussi une oreille attentive s'il le souhaitait. C'était noté, mais pas sûr du tout qu'il en use.

Sa main glissa doucement jusqu'au cou de sa directrice préférée, pour se faufiler derrière sa nuque. Il l'attira alors à lui et lui déposa un doux baiser sur le front. Puis se reculant, toujours un rien souriant, mais avec un air plus que malicieux dans le regard, il lui dit.
- Tu me connais trop bien, Jenny.

Il ne faut jamais dire jamais, alors qui sait, peut-être qu'il arriverait un jour à lui confier certaines choses. Mais il ne fallait pas non plus se faire trop d'illusions là-dessus. Hollis l'avait fait craquer, il n'y avait pas si longtemps que ça. Mais il lui avait fallut des trésors de persévérances pour y arriver. Ceci étant dit, il savait que Jen était tout de même assez douée à ce petit jeu quand elle le voulait. Pas sûr qu'elle soit aussi désireuse de percer les défenses de l'ex-marines.

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La main d'homme de Jethro fit traverser un long frisson sur la nuque de Jen. Un long frisson qu'elle aurait bien aimé laissé paraitre, mais elle ne devait pas commencer ce petit jeu de la directrice qui tombe sous le charme de son employé. Malgré qu'elle est habituée aux gestes de Gibbs, c'est toujours surprenant pour une femme de se faire toucher le cou et la nuque en sachant très bien que ce n'est pas pour une raison amoureuse ou une raison sexuelle. Le marines ne parle pas beaucoup! Il s'exprime avec ses mains et ses gestes. Jen peut dire qu'il exprime toujours très bien ses besoins avec son corps. Des regards, des sourires, une main dans le cou, un baiser sur les cheveux, c'est ce qu'il utilise autant avec Abby qu'avec la directrice.

Oui, oui Jenny connait très bien son marines et avec raison. Ils ont tellement vécu de choses ensemble, qu'il n'en demeure pas moins qu'elle sait ce qu'il veut avec un seul croisement de l'émeraude de ses yeux avec le bleu du ciel des yeux de Jethro. Sentant ses émotions monter en elle, elle se permet de prendre son combattant de la mer dans ses bras.

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Bien évidemment, Jen profita (lâchement XD) de la situation, et prolongea le mouvement initié par l'ex-Marines. Gibbs resta un instant interdit au contact de la directrice, toute contre lui. Wouash, voilà bien un geste auquel il ne s'était pas préparé. Bon puisqu'il avait dit être là pour elle, il céda et l'entoura de ses bras puissants.
Il rêvait où elle avait rudement maigrie? Il avait l'impression de tenir un moineau contre lui. Effectivement, rien de bon dans ce job, si c'était pour devenir l'ombre de soit même en si peu de temps!

Il resta un moment ainsi, essayant de la réconforter par sa simple présence à défaut de mots. Oui, ça restait quand même une vrai non-spécialité quand même chez lui. Autant ne pas gâcher ce moment s'il pouvait aider sa chère Jenny.
L'agent spécial eut un léger sourire amusé, en imaginant qu'on puisse les surprendre ainsi. Ils n'auraient pas fini d'entendre murmurer à leur passage, tiens!
Il finit tout de même par briser l'étreinte.
- Tu imagines seulement si DiNozzo se pointait maintenant et nous trouvait ainsi dans les bras l'un de l'autre?

Lui lançant un sourire amusé, histoire de dédramatiser un peu la situation. C'est qu'il aimait autant que ça ne devienne pas plus pesant que ça cette situation pour le moins équivoque. Ce n'était qu'un homme après tout, et elle pas n'importe quelle femme!

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Jenny ne peut s'empêcher de rire un peu en entendant la réplique de Gibbs. DiNozzo pouvait bien arriver et penser ce qu'il veut. Jen aimerait bien que ce que Tony pouvait penser soit vrai. La directrice a pu que sentir les bras forts de son ancien amant d'autour d'elle pendant quelques instants. Un court instant, car elle, elle pensait que c'est elle qui devait le lâcher, mais non... c'est Gibbs qui a lâché Jen. A-t-il peur de quelque chose?

Il penserait seulement que tu couches avec la directrice, rien de plus. Ça jouerait sur notre réputation probablement, mais nous pourrions rien y faire. Après ça, il dirait que j'agis avec lui et toi par favoritisme. Malgré tout ça, je pourrais lui répondre qu'il a probablement raison, que j'agis par favoritisme, mais un favoritisme basé sur l'ancienneté.

Elle lève les yeux et regarde Gibbs. Elle se dirige au bureau du marines, elle dépose son manteau et son sac à main, car elle a la vague impression que c'est n'est pas pour tout de suite le café qu'ils doivent prendre. Tranquillement, elle retourne à Jethro et s'appuie contre le mur. Les bras croisés, elle le regarde toujours et sourit gentiment. Après un moment, où elle le regarde dans les yeux, elle se tourne et regarde à l'extérieur, la ville qui est encore illuminée!

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Visiblement Jen avait mal interprété son geste lorsqu'il s'était un peu reculé. C'était plus pour reprendre le contact visuel. Mais soit, vu ce qu'elle lui dit ensuite, ce n'était peut-être pas plus mal qu'ils aient repris un peu de distance.
Il ne rêvait pas là? C'était un SOS pur jus ou bien le plus lamentable système de drague jamais échafaudé? Rien, en tout cas, qui ressemble à la subtile Jenny Shepard des grands jours, assurément.

Bon, cette petite entrevue avait au moins un mérite. Il savait à présent qu'elle allait franchement mal. Gibbs la regarda poser ses affaires sur un bureau. Wouoh! Il aimait pas ça du tout. Elle avait finalement décidé de camper là? Lui beaucoup moins d'un coup. Il avait ce fourmillement dans la nuque comme quand une tuile va pas tarder à lui tomber sur la tête...

Il resta silencieux alors qu'elle revenait vers lui. Profitant du fait qu'à nouveau elle s'extasiait sur la vue, il récupéra ses affaires, et retourna auprès d'elle.
- Tu sais que le Potomak sera toujours là demain, pas la peine de le surveiller comme ça. Il déposa alors délicatement le manteau de cashmere sur les frêles épaules de sa propriétaire, lui donna son sac, et pivota vers les ascenseurs. Il est grand temps de rentrer, directeur.

Joignant le geste à la parole, il l'encouragea, posant une main accompagnatrice au niveau du rein de la jeune femme. Retrouvant d'un coup les automatismes qu'il avait jadis avec elle, il songea qu'il se faisait du mal inutilement quand même. Il se rappelait comme si c’était hier, le jour où elle lui avait annoncé que ça ne pouvait plus être que professionnel entre eux.

Arrivés devant l'ascenseur, il appuya sur le bouton "appel". Toujours un bras autour de la taille de la jeune femme et se doutant bien qu'elle aurait aimé un peu plus de soutien de sa part, il déposait un tendre baiser sur sa tempe, lorsque le -ding- caractéristique accompagna l'ouverture des portes.

Admin Messages : 262 Date d'inscription : 19/04/2008 Age : 34

Le fait que Gibbs lui a mis son manteau sur ses épaules, est-ce que c'est parce qu'il veut aller prendre le café? C'est ce que Jen en déduit. Il est vrai qu'elle n'est pas la même femme au bureau comme à l'extérieur. Du moins, quand elle est avec Jethro elle est différente. Au début, elle pouvait très bien être la même, mais plus les journées, plus les semaines, plus les mois passent, plus elle a de la difficulté à faire face au Marines sans avoir une lueur d'espoir qu'un jour, elle pourrait le ravoir dans sa vie. Pourquoi refuserait-il ses avances, quand tous les deux, ils sont seuls dans la vie? Il est seul dans la vie Gibbs, non? Sinon qu'est-ce qu'il ferrait toujours au bureau tard le soir?

Sentant la main, de son ancien et peut-être futur amant, sur ses reins, elle se demande s'il réalise qu'il vient de la prendre par son point le plus faible. Il ne s'en souvient pas, mais c'est bien les douces mains de Gibbs sur ses reins qui la faisait frissonner. Comment tenter d'agir autrement quand un homme agit avec toi comme si tu étais sa compagne de vie. Ne pouvant rien lui reprocher, car elle sait que c'est dans son habitude d'agir ainsi avec les gens pour qui il a de la grande affection. Peut-être serait-il mieux de changer son attitude face aux gestes qu'il pose avec les femmes.

Chose dite, elle sourit et met sa main sur celle de Gibbs, dont le bras fait le tour de sa taille. Elle prit de grandes profondes respirations en sentant les lèvres douces et charnues de cet homme, qui ne fait pas du tout son âge, se poser sur sa tempe. Ne sachant pas pourquoi, elle se tourne vers lui et ne fait que croiser son regard à celui de son meilleur employé.

Alors, nous allons prendre ce café?

Demande-t-elle avec son plus beau sourire et son regard profond. Elle en met peut-être une peu trop, mais il faut ce qu'il faut si elle veut finir la nuit avec lui... Connaissant Gibbs, ça risque plutôt de se terminer tout de suite en mettant un pied à l'extérieur du bureau. Qu'est-ce qu'elle perd à essayer?

Invité

- Premier message -

A croire que les deux futurs amants iraient faire leur partie de sport un autre jour, car la personne qui se trouvait à cet instant à l'intérieur de l'ascenseur, ne risquait sûrement pas d'apprécier la vue qui allait s'offrir à elle dans les instants suivant. Enfin, pour le moment, Hollis était en pleine contemplation de la porte métallique qui lui faisait face, attendant patiemment que les portes ne s'ouvrent sur l'étage.

Elle avait du aller faire un tour en Irak pour enquêter sur une affaire de meurtre, pour ne pas palier aux bonnes habitudes, mais au final l'enquête c'était avérée beaucoup moins compliquée qu'elle n'y semblait et elle fut donc bouclée en deux temps, trois mouvements. Puisqu'Hollis avait pu rentrer plus tôt aux Etats, elle avait pensé faire une petite surprise à Jethro, il serait sûrement, enfin fallait l'espérer! ravi et surpris de la voir. Le Lnt.-Col. avait donc décidé de faire un crochet par le NCIS, se doutant bien que Gibbs, n'ayant personne à rejoindre quelque part, ferait encore quelques heures sup'. Il ne savait décidément pas s'arrêter et elle avait eu du flair puisque sa voiture se trouvait dans le parking du NCIS.

Bref, sortant de ses pensées au - ting - caractéristique de l'arrête de la machine, quelle ne fut pas sa surprise lorsque les portes s'ouvrirent sur Jetrho et la directrice dans une étreinte pour le moins explicite! Et pas d'bol pour Gibbs, vu qu'elle était au courant pour la relation qu'ils avaient eu fut un temps, elle ne pouvait que s'imaginer le pire des scénarios. Alors voilà à quoi il passait ses heures sup'... arg! L'enfoiré!

Il fallait peut-être lui laisser le bénéfice du doute avant de lui sauter à la gorge? Pas sur, mais bref, croisant les bras, alors que Jen proposait d'aller prendre un café, les yeux totalement plongés dans ceux de SON homme, elle se fit alors entendre, d'une voix glaciale.

- Quelle bonne idée!

Il avait intérêt à trouver la meilleure des excuses pour cette magnifique scène qu'ils lui offraient, bien qu'elle doutait pour le coup qu'il ait une réplique qui passe.

Messages : 225 Date d'inscription : 20/04/2008 Localisation : Washington DC

A la main qui se posa sur la sienne, Gibbs sut que son geste était quand même un rien déplacé. Toutefois, il n'eut pas le coeur de briser l'étreinte, le but étant tout de même de remonter le moral de son amie. Sentant le regard de Jen, il resta face à la paroi métallique. Pourquoi sentait-il qu'elle se faisait quelques idées ce soir?

La façon dont elle l'avait éconduit lorsqu'elle avait repris les rênes de l'agence avait pourtant été sans équivoque. Relations pro-fes-sion-nelles! Bien sûr, ils continuaient à se défier, mais en ce qui le concernait, il avait tourné la page, contraint et forcé. Mais surtout, il n'était plus seul en ce moment. Tromper sa femme lors d'un mariage raté était une chose, mais là il avait une relation... stable, pas sans complication bien sûr. Mais tout de même, il était pris.

Et bien pris! Les portes s'étaient ouvertes sur une Hollis d'abord étonnée, puis franchement en rogne, pour ce qu'il crut arriver à lire dans le regard noir qu'elle leur lançait. La question de Jen resta en suspend. Enfin non, le lieutenant colonel y répondit à sa place, et par l'affirmative encore. -Gloups!- Elle plaisantait là bien sûr? Non?!

Toujours fidèle à sa règle numéro 1 (surtout en ce moment!), à savoir Never screw over your partner!, là pour le coup il allait avoir du boulot. Rame, petit marin, rame!
Bref, il allait jouer la carte vérité pure. De toute façon, vue sa situation, il n'avait pas trop le choix. De plus c'était sans doute bien plus périlleux de mettre Hollis en colère, que Jen! D'ailleurs, nouvelle règle pensa Gibbs, règle n°327 : Ne jamais sortir avec une femme qui porte une arme et qui a le caractère trop bien trempé!
A (presque) aucun moment, il n'avait pensé à mal avec Jen, mais allez faire comprendre ça à la militaire furibonde qui visiblement malgré la colère allait sûrement prendre un certains plaisir à l'écouter se justifier de la situation. Oui, ne dit-on pas qu'un chat, comme l'est Gibbs, retombe toujours sur ses pattes? Si sans doute, mais pas quand il tombe du haut de l'Empire State Building!!!

Gibbs dégagea sa main qu'il remonta dans le dos de la directrice pour l'inviter à entrer dans la cage métallique.
- Je vous invite! Fit un Gibbs avec un petit sourire en coin bien moins assuré qu'à l'accoutumée.

Il força un rien le passage, et embarqua dans ce qu'il n'espérait pas être sa dernière demeure!

Welcom'in hell! Argh! Abby, c'est quoi déjà la statistique sur les décès dans les ascenseurs ?! ^^'

Invité

Hollis pu remarquer sans problème que Jethro semblait plus que surpris et embêter de la voir ici, pas étonnant, vu la situation dans laquelle ils se trouvaient, c'était totalement compréhensible. Elle fronça les sourcils en le voyant changer sa main de place dans le dos de la directrice pour... la pousser dans l'ascenseur, tout en indiquant qu'ils les invitaient à aller prendre un café. Oui... elle n'avait pas fait sa remarque pour qu'il le prenne comme cela, m'enfin, elle n'allait pas non plus péter une coche face à cette femme... nan, elle attendrait bien gentiment qu'ils se retrouvent tous les deux dans LEUR intimité, pour lui dire le fond de sa pensée.

Pour l'heure, rien ne valait mieux qu'un long silence pesant.

La militaire se poussa légèrement pour laisser passer les agents du Ncis, les bras toujours croisés et lançant quelques éclairs en direction de son homme.

L'antre de la folie

Admin Messages : 262 Date d'inscription : 19/04/2008 Age : 34

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